Rédigé par : Lili Liu
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Bébé pleure dans son sommeil : comment gérer ?

Vous avez accueilli une nouvelle naissance, mais quelle tuile, votre bébé pleure dans son sommeil ! Ainsi commencent les levers toutes les deux heures pour subvenir aux besoins de votre nourrisson. Si ses sanglots reviennent, alors que vous avez remué ciel et terre pour le calmer, comment le faire rembarquer dans le train du sommeil ? Nous pouvons nous retrouver démunis face à un bébé qui pleure la nuit. Pourtant, quelques informations et astuces peuvent aider les parents à mieux appréhender le sommeil du bébé.

La lecture de cet article vous fournira les meilleurs conseils pour accompagner les nuits de votre nouveau-né.

Bébé pleure dans son sommeil : les 6 raisons

Bébé pleure dans son sommeil

1-Le train du sommeil

La métaphore du train est excellente pour concevoir la course du sommeil débutée par un nourrisson. Sa compréhension permet de mieux appréhender un bébé qui pleure dans son sommeil. Imaginez une locomotive qui représente la phase d’endormissement. Plusieurs wagons se rajoutent au fur et à mesure et chacun a une fonction bien spécifique. Ils sont au nombre de cinq pour l’adulte, mais il en est autrement chez le bébé.

En effet, les bébés âgés de 0 à 2 mois n’ont que deux wagons à leur train du sommeil. Ils alternent des cycles de sommeil paradoxal et de sommeil calme uniquement. Ces périodes s’étalent sur 14, voire 17 heures où l’enfant sera endormi. En l’observant, vous pourrez vous rendre compte qu’il peut :

  1. Ouvrir les yeux quelques instants ;
  2. Gesticuler ;
  3. Respirer de manière irrégulière.

Le sommeil paradoxal est un épisode très important, car il permet au cerveau du bébé d’intégrer tout ce qu’il a appris pendant son temps d’éveil.

De 2 à 6 mois, la phase de sommeil calme est partagée en sommeil léger et en sommeil profond. Ensuite, de 6 mois à 1 an, le sommeil paradoxal se retrouve derrière les étapes que l’enfant aura développées auparavant. De 1 à 2 ans, la longueur du cycle s’étend et dès 3 ans, il dure entre 1 h 30 et 2 h de sommeil. Ce n’est qu’à partir de 18 mois que le train du sommeil du bébé ressemble à celui de l’adulte.

2-L’appétit du nourrisson

Un nouveau-né peut crier à toute heure de la journée et de la nuit. Souvent, l’appétit déclenche ses sanglots. En général, lorsque le bébé pleure dans son sommeil, le premier réflexe du parent est de penser que le tout-petit demande à manger et qu’il faut absolument le nourrir. Cela n’est pas systématiquement le cas, car le nourrisson ne sait pas encore comment et quand faire comprendre qu’il a faim. Nous pouvons alors retrouver des bébés bien sustentés en temps et en heure, mais qui gémissent encore et toujours. Afin de ne pas le suralimenter, ayez l’œil sur sa courbe pondérale.

En effet, il est recommandé une prise de poids de 140 à 210 grammes pour un nouveau-né par semaine lors de ses premiers mois. Par la suite, entre 300 et 400 grammes sont préconisés sur un mois entier pour ralentir significativement à l’orée du cinquième mois. Par ailleurs, pensez à ne pas diversifier trop rapidement son régime. Cela risquerait de gêner son développement global et de le rendre en surpoids. L’Observatoire de l’alimentation infantile démontre qu’entre 15 et 18 mois, les parents considèrent un peu moins le suivi nutritionnel du bébé, laissant apparaître des excès ou des carences.

3-L’apparition des coliques

Si votre bébé pleure dans son sommeil, c’est probablement parce qu’il souffre de coliques. Si vous venez de le nourrir, ses plaintes peuvent révéler sa difficile absorption du lait maternel dans son appareil digestif. De plus, les coliques sont reconnaissables à ses flatulences ou à des ballonnements.

Pour lui venir en aide, réalisez un massage sur son ventre et aidez-le à adopter la meilleure position pour qu’il puisse se rendormir. En outre, si vous allaitez, pensez à presser votre mamelon pour libérer le lait, car sa concentration en sucre est très élevée à chaque début d’allaitement. Si le problème persiste, consultez un pédiatre qui recommandera la prise d’antispasmodiques.

4-La nécessité de téter

Votre bout de chou est nourri et ne semble plus avoir mal au ventre, mais pleure encore. Il a peut-être envie de téter. En effet, ce désir élémentaire traduit son besoin de se rassurer et illustre la découverte de son corps.

Cependant, à partir de 6 mois, il est recommandé de ne pas habituer son enfant à avoir régulièrement une tétine. De fait, cela peut gêner la disposition de ses dents et perturber son repos si elle s’échappe de sa bouche. Le bébé pleure dans son sommeil et réveille toute la maisonnée. Pensez alors à réduire l’usage plutôt que l’interdire pour ne pas générer de frustration.

5-Terreurs nocturnes et cauchemars

Les terreurs nocturnes sont des scènes impressionnantes pour les parents. Elles se caractérisent par :

  1. Des hurlements ;
  2. Des yeux ouverts et une position assise ;
  3. Une durée allant de 5 à 30 minutes.

Dès que l’orage passe, le petit se consolera et continuera sa nuit. En général, ces cauchemars apparaissent vers les 18 mois de l’enfant et se déroulent pendant la phase de sommeil lent.

Même si les parents sont démunis face aux cris de leur bébé, ils se garderont bien de chercher à le réveiller ! En effet, il est préférable de laisser la crise nocturne se produire, mais les solutions de parler ou de chanter calmement s’avèrent efficaces. Le bébé, en captant la voix de ses proches, pourra regagner la paix.

6-L’environnement

Un nouveau-né a besoin d’un environnement paisible et sain pour se développer en bonne santé. Pensez à alterner les périodes de stimulations et les temps calmes. Pendant ces derniers, veillez à ce que votre bébé soit seul, sans objets ni images susceptibles de le maintenir éveillé, comme un téléphone portable ou la télévision.

Par ailleurs, si un bébé pleure dans son sommeil, c’est peut-être à cause de produits excitants que consomme la mère. L’alcool, le tabac ou les boissons, comme le café et le thé, polluent le lait maternel. De fait, le petit ne parviendra pas à trouver le repos et sera sujet aux sanglots.

Comment gérer les pleurs d’un bébé la nuit ?

Bébé pleure dans son sommeil

1) Les dispositions à prendre avant le coucher

Nous l’avons vu, les nouveau-nés peuvent dormir plus de 12 heures par jour pendant leurs premiers mois. Ainsi, ils peuvent être amenés à développer des troubles du sommeil. En règle générale, ils ne sont qu’anodins et momentanés, car ils surviennent entre 9 mois et 3 ans. Néanmoins, cette période peut s’avérer très longue à vivre pour la famille si les problèmes s’accumulent.

En conséquence, ils perturbent le repos du bébé, qui mettra soit plus de temps pour s’endormir, soit se réveillera plus fréquemment. Si le bébé pleure dans son sommeil, il se sentira alors très fatigué, comme ses parents. Quelques astuces peuvent vous permettre de mieux appréhender le dodo du bébé.

Par exemple, essayez de l’habituer à une heure de coucher régulière. De plus, pour optimiser ses chances d’endormissement, assurez-vous de la bonne qualité de son matelas. Sa fermeté préservera le bon maintien de son épine dorsale. Également, veillez à ranger les objets tels que les peluches ou les jouets. Votre enfant a besoin d’un environnement épuré pour ne pas susciter son attention. En outre, soyez vigilant quant à l’aération et la température de sa chambre qui, idéalement, devrait se situer entre 18 et 20 °C. 

2) Le suivi parental durant la mise au lit

Les caractéristiques à prendre en compte avant le coucher du bébé sont tout aussi cruciales que celle de la mise au lit. Si un bébé pleure dans son sommeil, alors qu’il ne souffre d’aucune gêne, il demande très probablement l’attention de sa famille. Toutefois, se rendre sur-le-champ auprès de l’enfant ne s’avère pas efficace pour calmer ses cris. Il va plutôt développer l’habitude de réclamer la considération de ses parents. Ceux-ci doivent lui apprendre un rythme qui lui sera utile pour s’apaiser la nuit tout seul. Pour ritualiser le moment du coucher, il est possible de :

  1. Chanter ou lire des histoires et des comptines ;
  2. Inculquer au bébé l’importance du sommeil ;
  3. Rassurer en témoignant des marques d’affection.

Les petits enfants saisissent beaucoup de choses si nous nous attachons à leur expliquer. Prendre le temps de décrire la nécessité du repos permet de fixer un cadre. Il comprendra que chacun a besoin d’être au calme pour pouvoir dormir et que personne ne veut être réveillé par des sanglots. Il s’agit là d’un travail difficile pour les parents, car les résultats n’apparaissent pas immédiatement. Pourtant, ce rituel de la mise au lit porte ses fruits sur le très long terme. 

FAQ – Bébé pleure dans son sommeil

Doit-on laisser bébé pleurer la nuit ?

Lorsqu’un très jeune bébé pleure dans son sommeil longtemps et si ses sanglots s’amplifient, vérifiez ce qu’il se passe. Si vous avez subvenu à ses besoins et qu’il n’a pas de problème, alors il vous appelle à l’aide. En effet, un nourrisson de quelques semaines ne sait pas encore comment gérer ses émotions ou ses envies.

Il fond donc en larmes, car c’est son unique moyen pour signaler sa nécessité d’être rassuré. Si personne ne vient l’apaiser, son cerveau peut générer du stress qui va l’empêcher de se rendormir. Cela peut avoir des conséquences non seulement sur la qualité de son repos, mais aussi sur son développement global. 

Un nourrisson peut-il faire des cauchemars ?

Une fois dans son berceau, votre bébé rembobine le film de sa journée afin de s’endormir le soir. Toutes les expériences qu’il a vécues alimentent ses rêves qui parfois peuvent se transformer en cauchemars. Ces mauvais songes apparaissent en période de sommeil paradoxal et généralement à la fin de la nuit.

La peur va le réveiller et enclencher des pleurs. Il est important de se rendre à son chevet afin de le rassurer et de le cajoler. Restez quelques instants pour lui expliquer que le cauchemar n’est pas réel et qu’il est bel et bien terminé.

Faut-il rendre visite au bébé souvent la nuit ?

Les tout-petits de quelques semaines ou mois vont sangloter très souvent. Il vous signale plusieurs besoins, envies ou peurs, comme la faim, l’envie d’un câlin ou un cauchemar. Au fil du temps, si votre bébé pleure dans son sommeil, alors qu’il ne manque de rien, ce n’est pas forcément un appel à l’aide.

Il est difficile de savoir quand aller dans la chambre de son enfant. Il faut prendre le temps d’analyser les complaintes. Si ces derniers sont longs et croissent en intensité, alors rendez-vous à ses côtés. Sinon, votre bébé va se calmer tout seul et retrouver le sommeil ; et vous aussi !

Les rythmies du sommeil chez l’enfant, de quoi s’agit-il ?

Les rythmies du sommeil peuvent être déroutantes pour les parents qui s’en aperçoivent. Elles se caractérisent par des mouvements du bébé qui agite son corps ou balance ses bras de droite à gauche. Il est généralement allongé et en train de dormir. Cette agitation peut parfois s’accompagner de sons ou de petits gémissements.

Ce comportement peut survenir autour de 6 à 9 mois, voire 18 mois. Il se déclenche lorsque le bébé s’endort et à chaque nouvelle phase de sommeil. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ses balancements disparaissent d’eux-mêmes aux 4 ou 5 ans de l’enfant. 

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A propos de l'auteur Lili Liu

Rédactrice spécialisée dans la literie et le sommeil depuis des années, je teste et compare pour vous les meilleurs matelas et accessoires de literie. J'ai plaisir à partager avec vous mes découvertes, avis et bon plans.

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